Broptimize racontée par ses fondateurs


Broptimize racontée par ses fondateurs



La genèse

« Aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours voulu être indépendants ». C’est de ce désir que tout commence. Michael et Sébastien Menu le savent au plus profond d’eux-mêmes : ils veulent créer quelque chose ensemble.

Et pourtant, l’amour d'entreprendre ne laissait pas encore deviner le chemin qu'allait être le leur. « Nous n’avions aucune idée précise en tête, se souvient Sébastien. Nous étions simplement animés par le fait de travailler tous les deux. »

Commence alors un trajet aussi imprévisible qu’amusant. « Avoir des idées, c’est facile, mais en avoir des bonnes, c’est tout de suite plus complexe, sourit Michael. On a d’abord confectionné de la glace avant de se diriger vers un alcool maison tout en faisant un détour par un bar à dessert : le coco snow.

Caché derrière les dizaines de voies explorées par les frangins, un concept germe et semble se démarquer. « Nous souhaitions proposer une carte de fidélité commune pour tous les petits commerçants de notre centre-ville avec comme moteur l’idée de renforcer ces mêmes commerces locaux. »

Le déclic ?

Alors que Michael est employé dans une autre société, l’année 2015 sonne comme le premier levier permettant d’entamer cette longue aventure. Sébastien, lui, est encore aux études. Ils se décident alors à provoquer le destin. « En septembre, nous avons choisi d’entrer au VentureLab de l’Université de Liège, raconte le benjamin de la fratrie. Cette idée de carte de fidélité, couplée à notre profil, tape dans l’œil d’Olivier Mallue qui devient alors notre coach. Notre démarche initiale est donc de donner un avantage aux commerçants du centre-ville afin de faire le poids face aux grands centres commerciaux. En parallèle, nous songeons à proposer des services annexes tels que la négociation de leurs contrats d’assurances, de téléphonie, d’énergie, etc. »

Conseillés par leur coach, Sébastien et Michael partent à la rencontre des personnes susceptibles d’être intéressées par ce service. Armé d’un questionnaire bien fourni, le duo engrange des informations. « Seule la fin de ce questionnaire concernait réellement notre solution, avoue Michael. À la découverte des réponses, le projet semblait bien mal embarqué. La constatation est simple : notre carte de fidélité n’intéresse pas. »

Et pourtant, un élément ressort de ce questionnaire et il concerne l’unique question portant sur les contrats d’énergie. « Les factures d’énergie semblaient poser problème. Incompréhension, sensation de payer trop cher, solitude face aux nombreux choix et au manque de confiance… Autant de sentiments que nous pouvions voir ressortir lors de nos entretiens. L’idée de s’adjoindre les services de quelqu’un d’indépendant pour être accompagné, tout comme le ferait un comptable, revient régulièrement sur la table. »

C’est le déclic. Broptimize est née. Enfin, non : « CityBoost ». Il faudra encore parfaire sa connaissance du marché de l’électricité et du gaz ainsi qu’un brainstorming au VenturLab pour franchir le palier suivant. Après quelques contrats signés, la machine Broptimize est lancée. Le 25 mars 2016, le rendez-vous chez le notaire est pris et Broptimize sort officiellement de terre.

Grandir pour avancer

La belle aventure est en marche… même si les débuts se sont parfois avérés laborieux et intenses, comme peut en attester Michael. « On a démarré artisanalement. Muni de deux bureaux installés dans la chambre de notre sœur et de deux PC, on s’y est mis à fond. Sébastien jouait le rôle de commercial entre deux cours pendant que je gérais les contrats après journée ou sur mon temps de midi. »

Juillet 2017, Broptimize réalise un nouveau pas en avant. « Le comité annuel du VentureLab devait décider de la suite de notre incubation. Nous avons donc dû présenter les résultats obtenus sur la dernière année. Le taux de signature était impressionnant : 70%, sourit Sébastien. Hubert Brogniez, qui deviendra notre coach quelques semaines plus tard, propose alors de lever des fonds, d’embaucher et de passer à la vitesse supérieure. La première levée de fonds sera effectuée durant l’été 2017 et en entraine assez vite une deuxième. »

Fini les deux bureaux entassés dans la chambre de la sœur. L’équipe commerciale se met en place et, en 2018, Romain, jeune ingénieur, est engagé. Le bureau d’étude est lancé.

Tout s’accélère et la croissance continue. « Nous avons donc nos deux piliers, récapitule l’ainé du duo. Nous définissons alors l’ADN de l’entreprise tout en encrant nos valeurs. Une fois cette étape franchie, les services ont commencé à se développer, à se diversifier aussi. On imagine tout ce qui est possible pour couvrir cette thématique et combattre la crise climatique et énergétique. »

Le développement continue dans cette optique avec l’apparition, récente, du troisième pilier de l’entreprise axé sur un suivi régulier et récurant des installations afin d’en optimiser le fonctionnement.

Fierté et envie

Avec aujourd’hui plus de septante collaborateurs, Michael et Sébastien se trouvent à la croisée des chemins entre un passé teinté de joie et un avenir qu’ils espèrent radieux. « C’est avant tout une immense fierté, soulignent-ils à l’unisson. Mais également une source inépuisable d’envie. Nous avons démontré qu’on peut tous avoir un impact sur cette crise et sur ce qui nous entoure. Si nous devions avoir encore un souhait, ce serait celui de pouvoir, à notre niveau, continuer à avancer tout en inspirant des gens sur ce beau trajet. Nous aurons alors le sentiment d’avoir pu contribuer positivement à améliorer le monde dans lequel on vit. »

Alors, ensemble, à notre échelle, essayons de changer le monde.  

La genèse

« Aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours voulu être indépendants ». C’est de ce désir que tout commence. Michael et Sébastien Menu le savent au plus profond d’eux-mêmes : ils veulent créer quelque chose ensemble.

Et pourtant, l’amour d'entreprendre ne laissait pas encore deviner le chemin idéal. « Nous n’avions aucune idée précise en tête, se souvient Sébastien. Nous étions simplement animés par le fait de travailler tous les deux. »

Commence alors un trajet aussi imprévisible qu’amusant. « Avoir des idées, c’est facile, mais en avoir des bonnes, c’est tout de suite plus complexe, sourit Michael. On a d’abord confectionné de la glace avant de se diriger vers un alcool maison tout en faisant un détour par un bar à dessert : le coco snow.

Caché derrière les dizaines de voies explorées par les frangins, un concept germe et semble se démarquer. « Nous souhaitions proposer une carte de fidélité commune pour tous les petits commerçants de notre centre-ville avec comme moteur l’idée de renforcer ces mêmes commerces locaux. »

Le déclic ?

Alors que Michael est employé dans une autre société, l’année 2015 sonne comme le premier levier permettant d’entamer cette longue aventure. Sébastien, lui, est encore aux études. Ils décident alors à provoquer un peu le destin. « En septembre, nous avons décidé d’entrer au VentureLab de l’Université de Liège, raconte le benjamin de la fratrie. Cette idée de carte de fidélité, couplée à notre profil, tape dans l’œil d’Olivier Mallue qui devient alors notre coach. Notre démarche initiale est donc de donner un avantage aux commerçants du centre-ville afin de faire le poids face aux grands centres commerciaux. En parallèle, nous songeons à proposer des services annexes tels que la négociation de leurs contrats d’assurances, de téléphonie, d’énergie, etc. »

Conseillés par leur coach, Sébastien et Michael partent à la rencontre des personnes susceptibles d’être intéressées par ce service. Armé d’un questionnaire bien fourni, le duo engrange des informations. « Seule la fin de ce questionnaire concernait réellement notre solution, avoue Michael. À la découverte des réponses, le projet semblait bien mal embarqué. La constatation est simple : notre carte de fidélité n’intéresse pas. »

Et pourtant, un élément ressort de ce questionnaire et il concerne l’unique question portant sur les contrats d’énergie. « Les factures d’énergie semblaient poser problème. Incompréhension, sentiment de payer trop cher, solitude face aux nombreux choix et au manque de confiance… Autant de sentiments que nous pouvions voir ressortir lors de nos entretiens. L’idée de s’adjoindre les services de quelqu’un d’indépendant pour être accompagné, tout comme le ferait un comptable, revient régulièrement sur la table. »

C’est le déclic. Broptimize est née. Enfin, non : « CityBoost ». Il faudra encore parfaire sa connaissance du marché de l’électricité et du gaz ainsi qu’un brainstorming au VenturLab pour franchir le palier suivant. Après quelques contrats signés, la machine Broptimize est lancée. Le 25 mars 2016, le rendez-vous chez le notaire est pris et Broptimize sort officiellement de terre.

Grandir pour avancer

La belle aventure est en marche… même si les débuts se sont parfois avérés laborieux et intenses, comme peut en attester Michael. « On a démarré artisanalement. Muni de deux bureaux installés dans la chambre de notre sœur et de deux PC, on s’y est mis à fond. Sébastien jouait le rôle de commercial entre deux cours pendant que je gérais les contrats après journée ou sur mon temps de midi. »

Juillet 2017, Broptimize réalise un nouveau pas en avant. « Le comité annuel du VentureLab devait décider de la continuité de notre incubation. Nous avons donc dû présenter les résultats obtenus sur la dernière année. Le taux de signature était impressionnant : 70%, sourit Sébastien. Hubert Brogniez, qui deviendra notre coach quelques semaines plus tard, propose alors de lever des fonds, d’embaucher et de passer à la vitesse supérieure. La première levée de fonds sera effectuée durant l’été 2017 et en entraine assez vite une deuxième. »

Fini les deux bureaux entassés dans la chambre de la sœur. L’équipe commerciale se met en place et, en 2018, Romain, jeune ingénieur, est engagé. Le bureau d’étude est lancé.

Tout s’accélère et la croissance continue. « Nous avons donc nos deux piliers, récapitule l’ainé du duo. Nous définissons alors l’ADN de l’entreprise tout en encrant nos valeurs. Une fois cette étape franchie, les services ont commencé à se développer, à se diversifier aussi. On imagine tout ce qui est possible pour couvrir cette thématique et combattre la crise climatique et énergétique. »

Le développement continue dans cette optique avec l’apparition, récente, du troisième pilier de l’entreprise axé sur un suivi régulier et récurant des installations afin d’en optimiser le fonctionnement.

Fierté et envie

Avec aujourd’hui plus de septante collaborateurs, Michael et Sébastien se trouvent à la croisée des chemins entre un passé teinté de joie et un avenir qu’ils espèrent radieux. « C’est avant tout une immense fierté, soulignent-ils à l’unisson. Mais également une source inépuisable d’envie. Nous avons démontré qu’on peut tous avoir un impact sur cette crise et sur ce qui nous entoure. Si nous devions avoir encore un souhait, ce serait celui de pouvoir, à notre niveau, continuer à avancer tout en inspirant des gens sur ce beau trajet. Nous aurons alors le sentiment d’avoir pu contribuer positivement à améliorer le monde dans lequel on vit. »

Alors, ensemble, à notre échelle, essayons de changer le monde.