La crise climatique n’est plus une simple préoccupation, c’est le défi majeur de notre époque. Face à l’urgence, chacun – individus comme entreprises – doit se questionner et agir.
Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, 𝟱𝟱 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗖𝗢₂ sont émises chaque année… mais concrètement, ça représente quoi ? 𝟭𝟮𝟱 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 de vols Paris-New York, aller-retour chaque jour ou encore 𝟲 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱𝘀 de barils de pétrole brûlés quotidiennement.
Et le constat est sans appel : l’énergie est au cœur du problème. Elle représente à elle seule plus de 𝟳𝟱,𝟳 % des émissions mondiales de CO₂. Consommation en hausse, dépendance aux énergies fossiles… Le défi est immense, mais pas insurmontable.
En Belgique...
Aujourd’hui, le constat est sans appel : notre pays dépend encore trop des énergies fossiles. Malgré une réduction du charbon et un apport du nucléaire, pétrole et gaz dominent toujours notre mix énergétique et nos habitudes quotidiennes. Les énergies renouvelables progressent… mais trop lentement.
Le résultat ? Nos émissions de CO₂ restent trop élevées, freinant considérablement nos efforts pour atteindre la neutralité carbone dans les décennies à venir.

Concrètement, il existe toute une série de leviers permettant de relever ce défi climatique :
- Accélérer le déploiement des énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité)
- Réduire davantage notre consommation de pétrole et de gaz.
- Investir dans des solutions innovantes : stockage et gestion intelligente de l’énergie.
- Optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments, industries et transports.
L'impact des différents secteurs
Des études montrent qu’en 2023, les émissions de gaz à effet de serre en Belgique étaient majoritairement issues du transport, de l’industrie et des bâtiments.
Comprendre cette répartition est essentiel pour identifier les leviers d’action vers une économie plus durable.Concernant l’industrie, ce secteur est à l’origine de 43,8 % des émissions réparties comme suit :
- Énergie industrielle (15,9 %) : Utilisation de combustibles fossiles pour alimenter les processus industriels.
- Procédés industriels (15,5 %) : Réactions chimiLesques liées à la production de ciment, d’acier et de produits chimiques.
- Combustion industrielle (12,4 %) : Brûlage de combustibles fossiles dans les installations.
Les bâtiments, quant à eux, sont à l’origine de 17,6 % des émissions. Le chauffage résidentiel (13,0 %) et tertiaire (4,6 %) repose encore largement sur le gaz, le fioul et le bois.
Quels sont les leviers pour réduire ces émissions dans ces deux grands secteurs ?
Industrie : Adoption de procédés bas carbone, captage et stockage du CO₂, amélioration de l’efficacité énergétique.
Bâtiments : Isolation, solutions de chauffage bas carbone, sobriété énergétique.
En conclusion, la Belgique doit accélérer sa transition énergétique en ciblant prioritairement les transports, l’industrie et le chauffage des bâtiments. La décarbonation de ces secteurs est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques de neutralité carbone d’ici 2050.