Les prix du gaz et de l'électricité connaissent de fortes hausses sur les marchés de gros, avec pour conséquence des augmentations significatives des factures.
Depuis ces derniers mois, les prix du gaz et de l’électricité connaissances de fortes hausses sur les marchés de gros. Évidemment, ces prix se répercutent sur les prix payés par les consommateurs, qu’ils soient privés ou professionnels. En qualité de partenaire de la FWA, Broptimize aide les agriculteurs dans la gestion de leurs besoins énergétiques et les guide afin d’optimiser leurs contrats de fournitures ainsi que leurs consommations énergétiques.
Comment réagir au sein de mon exploitation agricole?
La consommation énergétique des exploitations agricoles est, dans la plupart des cas, importante. Que ce soit pour le stockage des fruits et légumes, ou pour la traite des animaux, par exemple, les exploitants ont réellement besoin d’énergie pour le bon fonctionnement de leur ferme.
Avec une telle hausse des prix sur le marché, le budget énergétique qui pouvait sembler anodin prend désormais une place prépondérante dans le budget global de l’entreprise. En effet, pour une exploitation agricole dont la consommation est d’environ 100 MWh, la facture de régularisation pourra varier du simple au double, selon la date de signature du contrat !
Broptimize, en tant que consultant, vous conseille 3 étapes clés pour faire face à ces hausses de prix :
Négocier
ses contrats de fourniture
Diminuer
sa consommation énergétique
Produire
sa propre énergie
Dans l’hebdomadaire « Pleinchamp » du 28 octobre, la Fédération Wallonne de l’Agriculture explique plus en détails les causes de cette hausse de prix et les conséquences pour les exploitations. Des précisions sont également apportées sur les 3 étapes clés qu’un agriculteur devrait entreprendre pour la gestion de ses besoins énergétiques.
Philippe Snoeck, exploitant des "Vergers de Sonkeu", témoigne
Connaissez-vous « Les Vergers de Sonkeu » ? Cette exploitation fruitière de la famille Snoeck est située dans une ancienne ferme au cœur du Pays de Herve, à Melen. Les fruits y sont cultivés, au fil des saisons, de manière raisonnée afin de proposer aux clients des fruits sains et de qualité.
Philippe : A tâtons… J’essayais de penser à la date d’échéance de mon contrat mais encore, fallait-il que je m’en souvienne ! On signait parfois pour des contrats à long terme (2 ou 3 ans) mais sans vraiment surveiller le marché.
Philippe : Non ! Avant la libéralisation du marché [en 2007], c’était plus simple évidemment. Il y avait moins de fournisseurs et moins d’offres complexes proposées.
On n’avait pas non plus le même niveau de consommation donc les différences de prix se marquaient moins. Il y a 5 ans, nous avons décidé de stocker la totalité de nos fruits ici-même. Nous avons donc investi dans nos propres frigos et dès cet instant, les consommations électriques ont évidemment flambé.